En cliquant sur « Accepter les cookies », vous acceptez le stockage de cookies sur votre appareil pour améliorer la navigation sur ce site et analyser son utilisation.


Gérer les cookies

Les erreurs à éviter en acoustique environnementale

Les erreurs à éviter en acoustique environnementale

Qu'il s'agisse d'une étude acoustique portant sur la caractérisation des nuisances sonores dans l'environnement ou la réalisation d'un état des lieux acoustique initial (niveau de bruit résiduel) pour la construction d'une infrastructure nouvelle (salle de sport, de réception, ICPE...), il est bien souvent nécessaire de procéder à la réalisation de mesures acoustiques. Mais attention aux idées reçues : mesurer un niveau de bruit ne se limite pas à poser un sonomètre et appuyer sur un bouton ! Toute opération de mesure acoustique est associée à une démarche technique et scientifique rigoureuse pour s'assurer que la valeur mesurée est la plus proche de la réalité. Nous vous présentons 4 erreurs à éviter lors de la réalisation des mesures acoustiques dans l'environnement. 

Le vocable de l'acoustique environnementale

Vous ne maîtrisez pas les notions d'émergence, de bruit résiduel, de bruit ambiant et de bruit particulier ? Pas de panique, nous avons écrit spécialement pour vous un article sur le sujet : Ne pas confondre les différents types de bruits en acoustique environnementale 

Erreur n°1 : Sous-estimer les durées des mesures acoustiques

Il s'agit là d'une erreur très classique : effectuer des mesures acoustiques sur de très courtes durées, moins d'une heure et parfois tout au plus quelques minutes. Ces mesures acoustiques ne reflètent bien souvent pas la réalité du niveau de bruit environnementale. Pour les bruits résiduels, de telles mesures omettent systématiquement certaines sources sonores. Par ailleurs, dans le cas des mesures de bruits particuliers ou ambiants, elles ne tiennent bien souvent pas compte de la variabilité temporelle des sources.

Dans la pratique, il convient, d'avantage que de multiplier le nombre de points ou positions de mesures, d'augmenter les durées associées aux mesures acoustiques. Idéalement, un niveau de bruit résiduel doit être effectué sur plusieurs heures (suivant la période à caractériser) et dans certains cas sur une durée pouvant aller jusqu'à 24h00 (ou plus!). 

Erreur n°2 : Mal inventorier les sources sonores

Même si les mesures acoustiques sont effectuées sur de longues durées (plusieurs heures), une attention particulière doit être portée sur toutes les sources de bruit pouvant intervenir dans l'environnement ainsi que leurs variabilités au cours du temps. A titre d'exemple, il arrive parfois que les mesures effectuées un jour de la semaine en particulier correspondent à un cas particulier engendrant une sur-estimation ou une sous-estimation du niveau de bruit réel. 

Dans la pratique, l'étude acoustique environnementale doit  intégrer un volet « préparations des mesurages » (ou toute autre formulation) qui vise à lister avec le client ou le sachant l'ensemble des sources sonores de l'environnement à caractériser. 

Erreur n°3 : Ne pas tenir compte des conditions météorologiques

En un mot : la météo, ça compte ! Le bruit de la pluie peut être marqué sur les meures engendrant une surestimation du niveau de bruit (c'est également le cas indirectement pour le trafic routier qui est plus bruyant quand de l'eau stagne sur la chaussée). De même le vent, même à faibles vitesses (quelques kilomètres par heure) peut indirectement perturber les mesures par le bruit de la faune et de la flore (les feuilles des arbres dans le vent, les grillons...) ou des sifflements. 

Erreur n°4 : mal définir les points de mesures

Bien plus rarement, dans certains cas, les points de mesures acoustiques peuvent être mal définis. Pour définir correctement un point de mesure, il convient de se reporter au standard NF S 31-010 utilisé dans la pratique pour les mesures acoustiques environnementales (hors bruits routiers ou ferroviaires) en France. A noter que les points de mesures acoustiques doivent être « représentatifs de la situation sonore à caractériser », éloignés des surfaces réfléchissantes. En intérieur, ils sont situés dans au centre des locaux, à plus 1,5 m des fenêtres (fenêtres ouvertes ou fermées, suivant occurrence). 

PARTAGER CET ARTICLE :
À PROPOS D'ACOUCIBE
Logo de l'équipe Acoucibe - Acousticien dans les Haut-de-France

Acoucibe est un cabinet d'expertise spécialisé en acoustique architecturale et environnementale. Fondé en 2015, Acoucibe apporte une compétence technique et scientifique dans la conception et la réalisation de projets où l'acoustique revêt un intérêt notable. Face aux enjeux et décisions, Acoucibe oriente les choix techniques de ses clients en leur permettant d'optimiser les coûts de conception dans le respect d'un haut niveau de confort acoustique.

Sur le même sujet :