Le béton cellulaire à tout pour plaire. Il s'agit d'un matériaux léger et malléable. À la fois porteur et isolant, il permet une isolation stable dont la structure alvéolaire constituée de millions de bulles d'air (mousse) lui confère ses propriétés d'isolant thermique. D'un point de vue acoustique, il peut être tentant de remplacer le béton traditionnel par un béton cellulaire. Une erreur a ne pas commettre, en particulier dès lors qu'une isolation acoustique aux bruits aériens est recherchée entre locaux. Voici quelques explications....
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En acoustique du bâtiment, la notion de « chape » est bien souvent associée à celle de « chape acoustique ». Bien souvent, lors de la réhabilitation de bâtiments (par exemple pour la transformation d'un ouvrage en logements à usage d'habitation), si la structure le permet, il peut être tentant de corriger les défauts d'isolement acoustique d'un séparatif horizontal par la mise en œuvre d'une chape acoustique. La confusion généralement faite entre isolements acoustiques aux bruits aériens et isolements acoustiques aux bruits solidiens peuvent toutefois conduire à la mise en œuvre d'une chape qui ne n'isolent pas complètement les locaux superposés....
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Vu de France, l'isolement acoustique aux bruits aériens des bâtiments à usage d'habitation en Belgique semble bien plus simple, dans la mesure où aucune loi ou décret royal impose d' exigences minimales. Cela n'est pas tout à fait vrai car le plat pays dispose d'une jurisprudence qui impose qu'un bâtiment doit être conçu selon « les règles de l'art ». Or ces « règles de l'art » sont décrites dans divers normes. Principalement la norme belge NBN S01-400-1:2008 (applicable pour les bâtiments neufs et les réhabilitations sous « permis d'urbanisme »). A l'aide de la norme NBN S01-400-1, il est possible de facilement comparer les performances acoustiques des bâtiments à usage d'habitation entre la France et la Belgique....
